Le Cas’Nard

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• HEY JUN !

  30 novembre 2008, par Bernard MARTIAL
  Paul-Jun est un garçon et c’est le plus mignon, Il est intelligent et a plein de talents, Ses parents sont contents d’avoir cet enfant, Il apprend ses leçons, égaye la maison.
  Paul-Jun a des amis qui aiment sa passion, Son rire, son humour et puis sa gentillesse, Sa modestie discrète et son goût de la liesse, Qui sait montrer souvent de belles émotions.
  Et pourtant maintenant, le « petit éminent », Va grandir et changer, virage imminent, J’espère qu’il va rester le rayon du bonheur,
  Le garçon (...)   suite
  

• FRAGILE

  30 novembre 2008, par Bernard MARTIAL
  Bonheur, l’encre du mot Ne va-t-elle pas couler Echo de vent et d’eau Que l’on ne sait capter ?. Sur un mot de banane Les beaux discours se fanent Sur un oubli d’un jour Se voilent les amours.
  Heur, l’ancre du vaisseau Ne va-t-elle pas lâcher Et relâcher aux flots Le marin égaré ? L’espace d’un sommeil S’étouffe le soleil Faut-il pour te garder Te mettre en un musée ?
  Bonheur, œuvre fragile Ne t’en va pas casser Résiste aux malhabiles Qui pour te caresser Manquent de t’étrangler Dis-moi tous les secrets (...)   suite
  

• FLEURS FANEES

  30 novembre 2008, par Bernard MARTIAL
  Non, pas de pleurs Mais mes modestes fleurs Qui dans le froid se meurent Au champ des peurs.
  Non, pas de cris Juste payer le prix De tous ces las « tant pis » De nos dépits.
  Non, pas de poings Retourner dans mon coin Repartir si loin Chercher un point.
  Pas de regrets D’avoir voulu aimer Tout à recommencer Vous oublier.
  Non, pas de chants Pour assécher le sang Et meubler les jours sans De mots décents.
  Pas de violence Juste dompter l’errance De notre ivre danse Des espérances.
  Non, pas ton nom (...)   suite
  

• FACE CACHEE DE LA LUNE

  30 novembre 2008, par Bernard MARTIAL
  Face cachée de la lune Basse marée sur la dune Champ de riz asséché Sérum de vérité Branche noire d’hiver Soir de pluie sur la mer Cheveux fous au réveil Œil flou au soleil L’écriture est l’envers du décor L’écriture est comme un autre corps.
  La parole s’étiole Et le sommeil gondole La lumière nocturne Des astres de fortune Il ne reste de toi Que des mots sur la soie Que des cris de silence Que ces longues patiences L’écriture est revers de la mort L’écriture est éternelle (...)   suite
  

• ETRANGE M’ATTEINT

  30 novembre 2008, par Bernard MARTIAL
  Ciel calme ce matin Où nulle encre n’a déteint Les ailes de ce papillon Qui guide mes émotions
  Brise douce d’un matin Où le froid n’a pas atteint Le cierge des illusions Vacillant sous aquilon
  Œil clair dès le matin Où des cristaux se sont peints En fleur d’imagination Aux chaudes colorations
  Espoir rené ce matin Aux fontaines du chemin Pour un temps d’exaltation D’allègres invitations
  Regard muet du matin Où la vie cherchait en vain Un espoir d’infiltration Image de déception
  Ciel calme ce matin Où cette (...)   suite