Cinéma français

LA RAFLE
14 mars 2010, par Bernard MARTIAL
Il y a des coïncidences troublantes. A quelques minutes de la projection de La Rafle le 13 mars (le film est sorti le 10 mars 2010), j’apprends la nouvelle de la mort de Jean Ferrat. Avant de voir le film d’Alain Resnais et celui de Jacques Lanzmann, avant de lire Christian Bernadac, Primo Levi, Jorge Semprun, Art Spiegelman, Robert Antelme ou David Rousset, c’est par la chanson « Nuit et Brouillard » que j’avais été sensibilisé au génocide des Juifs pendant la Seconde Guerre Mondiale. Dans la (...) suite
L’AUTRE DUMAS
31 janvier 2010, par Bernard MARTIAL
Film de Safy Nebbou, 2010.
Alors qu’ils séjournent à l’auberge de la mère Ozerais à Trouville, Alexandre Dumas et son « nègre » Auguste Maquet échangent leurs chambres car le grand homme veut une fenêtre qui donne sur la mer. Le « secrétaire » reçoit alors la visite d’une jeune femme, Charlotte Desrives, qui vient plaider auprès du héros des « Trois Glorieuses » la cause de son père républicain enfermé à la prison Sainte-Pélagie. Elle prend Maquet pour Dumas et celui-ci par timidité, par maladresse, mais aussi (...) suite
L’ENNEMI INTIME
22 mars 2009, par Bernard MARTIAL
Poursuivant un travail entrepris depuis plus de vingt ans et qui s’est illustré par la publication en 1992 de La guerre sans nom et la diffusion en 2002 du documentaire L’ennemi intime, l’historien Patrick Rotman nous propose aujourd’hui son troisième volet sur la guerre d’Algérie : un film de fiction homonyme, réalisé par Florent-Emilio Siri et interprété par Benoît Magimel (qui a soutenu pendant six ans ce projet qui effrayait les producteurs) et Albert Dupontel. Le scénariste n’a pas cherché là à (...) suite
MOLIERE IN LOVE
22 mars 2009, par Bernard MARTIAL
La rédaction de Langevinfo vous recommande chaleureusement le film de Laurent Tirard MOLIERE que nous avons vu en avant-première avec une salle composée de professeurs de lettres conquis (le public le plus difficile à convaincre pourtant). Un film beau, drôle, intelligent qui réussit la gageure de se mettre au niveau du génie et de l’humour décapant de Molière et à rendre l’auteur diablement vivant et neuf. Tirard n’a pas cherché à rivaliser avec la fresque de Mnouchkine. Sa fiction qui se penche sur le (...) suite