Le Cas’Nard

Journal de Bernard Martial

© Bernard MARTIAL – août 2014


Le Cas’Nard

659 articles : ... | 390 | 395 | 400 | 405 | 410 | 415 | 420 | 425 | 430 |...


  • INTERLUDE

    30 novembre 2008, par Bernard MARTIAL
    Encrassé d’encre acide Qui ronge avant de fixer, Asséché d’ « s » hachés Et dive verve vide. Laid-prose et peau-hérésie Paroles ici paralysie Efforts de voix qui se fourvoient Aphone téléphone coi Ras le bol des paraboles. Buvard d’âge, bavardages Regard hagard de gare Qui n’est jamais arrivé. Paquets de pas sur les quais Des parts cassés sur la case départ. Collection d’horizons, provision de prisons Silence, si lent scieur Des sous-venir, des sur-aller Sacrifice suranné Là crie fils à ton lecteur Je ne peux (...) suite suite
  • INSOMNIE

    30 novembre 2008, par Bernard MARTIAL
    L’express de mes nuits Se traîne en insomnies Et mes draps se lamentent De ces heures d’attente
    Mes yeux encore ouverts Dans ce grand lit désert Les idées se mélangent Dans un concert étrange
    Les rêves s’impatientent Dans leur trop longue attente Et le cerveau chavire Quand le vertige empire
    A chercher meilleure prise Tout mon corps s’électrise Et pour trouver l’hypnose Il essaie d’autres poses
    L’heure patiemment lacère L’ordre de l’univers Et l’aube se profile Dans le flou de mes cils
    C’est alors (...)  suite suite
  • IMPAIR NOËL

    30 novembre 2008, par Bernard MARTIAL
    Je n’aime pas Noël et ces fêtes obligées Qui nous disent où et quand nous devons être heureux Ces sergents recruteurs des mercantiles enjeux Qui nous forcent aux agapes dans les mêmes soirées.
    Je n’aime pas les fastes et tous ces réveillons Qui prennent pour prétexte la misère d’une crèche Mais étalent, indécents, des opulences fraîches Sous les yeux de Jésus privés de cotillons.
    Je crains que les discours d’euphoriques hédonismes Ne soient que les sirènes d’odieux pharisaïsmes Anesthésiant nos vies pour (...)  suite suite
  • IMMOBILIERE

    30 novembre 2008, par Bernard MARTIAL
    Un jour, la peinture va s’écailler, Et sous l’effet de capillarité, L’humidité ainsi se propager, Décollant le papier usagé, Le salpêtre aux cuivres s’attaquer, Et le tain du miroir rouiller, Les lattes du parquet s’écarter, Les portes prendre du jeu de côté, Le grincement des charnières grippées, Le bois des meubles déjà craquelé, Etagères sous l’âge gondolées, Nos vieilles armoires obèses affalées, Et l’escalier plus souvent craquer, Le mur qu’on ne peut plus ravaler, Aux rides noires par la pluie creusées, Se (...) suite suite
  • IL Y A

    30 novembre 2008, par Bernard MARTIAL
    Il y a des certitudes Et puis les servitudes Qui nous en font douter Il y a les espérances Et puis pour pas de chance On les voit s’envoler
    Il y a les peut-être Que de n’avoir fait naître On doit d’ être jamais Il y a les questions Qu’après nos discussions On va encore poser
    Il y a les paroles Qui se forment en corolle Pour mieux nous étouffer Il y a ce grand doute Au milieu de ta route Qui te fait me parler
    Il y a mes « l’y a » Que ton mot délia Pour tenter de t’aider Pour te dire le silence Qui me (...)  suite suite

RSS 2.0 [?]

Private area

Site created with SPIP
Template GPL Lebanon 1.9