Le Cas’Nard

Journal de Bernard Martial

© Bernard MARTIAL – août 2014


Le Cas’Nard

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  • OPHTALMOTHERAPIE

    7 décembre 2008, par Bernard MARTIAL
    Elle a ouvert les yeux sur le ciel de ma nuit Et comme l’aube claire qui darde ses rayons Elle a fendu la gangue de ma vie en haillons Soleil équatorial lavant les larmes en puits.
    Avens abyssaux sur une âme qui luit, Ces prunelles cosmiques irradient la passion Et cristallisent l’air d’olfactives émotions Ces lagunes d’amande où ma raison s’enfuit.
    Gemme astre incandescent qui dicte les marées Bourgeons de renaissance échauffant les borées Ces yeux sont l’encrier où je puise le soir,
    Les mots pour (...)  suite suite
  • MERE D’ABSENCE

    7 décembre 2008, par Bernard MARTIAL
    Pour le jour où tu as crié Pour la vie que tu nous a donnée Pour les jours où tu t’es oubliée Et les nuits où tu nous as veillés.
    Mère silence, mère patience De ma lointaine absence Sais-tu à qui je pense Dans toutes ces existences
    Faire naître et mourir un peu Ou s’habituer à n’être que Par l’intermédiaire de ceux Qui nous laisseront vieux.
    Mère dévotion, tes airs d’émotion Le sang de nos saisons Tu le paies de tensions Et pourtant nous partons.
    Mère, de là moins de pudeur Pour ne pas que tu pleures Et de créer (...)  suite suite
  • MATINS BLEMES

    7 décembre 2008, par Bernard MARTIAL
    Il est de ces matins où la nuit est si froide Que la vie vous paraît un éternel hiver Il est de ces journées où la nuit est si longue Que le chant du réveil semble son dernier gong Et ce sont ces matins qui sonnent nos revers Et ce sont ces journées où notre corps est roide.
    Il est de ces matins que le temps emprisonne Sur les tempes blanchies de ce vieil ouvrier Il est de longues attentes à lentes solitudes Onze mois de travail, un mois de lassitude Et ce sont ces matins où l’on voit se vriller (...)  suite suite
  • L’UN SEUL

    7 décembre 2008, par Bernard MARTIAL
    L’enfant qui naît là-bas au milieu des parents Et qui est entouré par toute une famille Se voit déjà au monde où le bonheur fourmille Où les pères et les mères seront toujours patents Mais l’âge les emporte d’un coup de banderille Et l’avenir commence dans ce fracas de quilles Pour l’enfant hémophile qui a perdu son sang.
    Finalement on est seul, fermé dans son linceul, Malgré l’immense foule, en goutte à goutte on coule.
    L’adolescent qui joue aux amitiés fougueuses Et qui est immergé dans le bain de jeunesse (...)  suite suite
  • Quizz littéraires 121-160

    7 décembre 2008, par Bernard MARTIAL


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