Pour le jour où tu as crié Pour la vie que tu nous a donnée Pour les jours où tu t’es oubliée Et les nuits où tu nous as veillés.
Mère silence, mère patience De ma lointaine absence Sais-tu à qui je pense Dans toutes ces existences
Faire naître et mourir un peu Ou s’habituer à n’être que Par l’intermédiaire de ceux Qui nous laisseront vieux.
Mère dévotion, tes airs d’émotion Le sang de nos saisons Tu le paies de tensions Et pourtant nous partons.
Mère, de là moins de pudeur Pour ne pas que tu pleures Et de créer (...)
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