Le Cas’Nard

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• TABLEAU DE FAMILLE

  13 décembre 2008, par Bernard MARTIAL — 1 Message
  A Jacques Brel  suite
  

• SURIYA BHAGWAN

  13 décembre 2008, par Bernard MARTIAL
  Ca revient chaque été, dans les publicités, Sur airs d’huile à bronzer, club méditerranée Il a été chanté, dévotion, vanités, Cet astre lumineux, lumière, jour et feu, Qui fait quelques heureux et d’autres miséreux, Il a été de ceux pour qui mouraient les jeux Ce nombril du monde auquel parfois se fondent D’impériales têtes blondes. Mais trop souvent abondent Ces mirages à faconde qui usurpent tes ondes. Sur les pics des Andes, on t’a fait sarabande, On t’a fait des offrandes, Râ, Suriya, légendes. Et tu brûles (...)  suite
  

• STEREOSCOPIE CEYLANAISE

  13 décembre 2008, par Bernard MARTIAL
  Dentelle d’écume sur diamant vert L’étoffe de soie qui se love, cobra Mer étale en camaïeu saphir Et ta silhouette et torrents de taffetas Odeurs de frangipane dans l’air Boléros de pastel, sari allégoria Couleurs des orchidées et chaleur des rires Quand tes pas sont une ode à Shiva Dagobas blanches et robes de safran Ce sont des rayons noirs qui dardent, Soleil de cuivre et peaux de cuir Fleuve aux remous qui s’attardent Boudhas de pierre ou de ciment Dompté en nœud gordien Fruits exotiques bons à (...)  suite
  

• SOUFFLE AU CŒUR

  13 décembre 2008, par Bernard MARTIAL
  Un souffle de mon corps Un souffle de mon cœur Mon cœur qui cherche hier Mon corps qui est demain
  Un souffle de mon corps Un souffle de mon cœur Mon cœur qui est trop jeune Pour le corps qui le porte
  Mon cœur qui est trop las De chercher les passions Et mon cœur qui est là A chercher des moissons
  Mon corps qui veut vieillir Refuse les prouesses Mon cœur qui veut jouir Et cherche les caresses
  Un souffle de mon corps Un souffle de mon cœur Et mon cœur… eh ! encore Et mon corps qui m’écoeure. (...)   suite
  

• SI LENTS CIEUX

  13 décembre 2008, par Bernard MARTIAL
  Ne pas dire Cela ne veut pas dire Qu’il n’y ait rien à dire C’est garder ses douleurs pour soi Pour ne pas infecter la soie Avec tous nos émois Des amis dans le soir Décevoir.
  Un sourire Ou pire ne veut pas dire Qu’on ait conquis l’empire Le silence n’est que défense Pour juguler d’amères offenses A l’odeur un peu rance Ameutées dans le noir Nonchaloir.
  Pas faire lire Nos effluves délires Notre bonheur tellement arrange Tous ces clairs destins que l’on range Candides et purs comme les anges A clé dans le (...)   suite