LA PESTE ET LE CHOLERA
samedi 13 décembre 2008, par Bernard MARTIAL
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Alors que Robert Mugabe, vieux dictateur de 84 ans s’accroche au pouvoir au mépris des résultats des élections de juin dernier (voir Harare, un despote rôde ici) et que le pays s’enfonce dans une crise économique dramatique (inflation à 231 millions pour cents, 80 % de chômeurs), le Zimbabwe, ex-grenier à blé de l’Afrique, connaît depuis quelques semaines une propagation rapide du choléra. Le 13 décembre, on dénombrait 16.700 personnes contaminées par le bacille et près de 800 morts. Les pays voisins où des cas ont été diagnostiqués commencent à s’inquiéter de la pandémie (déjà 11 victimes en Afrique du Sud) et la déliquescence du pays. En 1947, Camus terminait son roman La Peste par ces mots : « peut-être le jour viendrait où, pour le malheur et l’enseignement des hommes, la peste réveillerait ses rats et les enverrait mourir dans une cité heureuse ».
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