A toi jeune collègue, qui viens de ta province Et à qui les espoirs de mutation sont minces Profite de Paris, de ses aménités Ta jeune liberté, au lieu de déprimer. Il viendra bien un jour où, à force d’efforts, Tu verras de plus près se rapprocher le port A moins que, comme d’autres, le destin te retienne Dans ce nouvel exil des amours franciliennes.
A toi jeune collègue, qui oses la banlieue Parce que, pour Paris, tu n’es pas assez vieux Et qui, chaque matin, prends ton train de misère Pour aller (...)
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