Le Cas’Nard

Journal de Bernard Martial

© Bernard MARTIAL – août 2014


PEDAGOGIQUE


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  • LETTRE A UN LYCEEN II

    20 décembre 2008, par Bernard MARTIAL
    A toi furtif tagueur qui macules les murs De ton graf vengeur pour les rendre impurs De ces couloirs d’école que tu veux tant souiller Parce que pour t’exprimer tu te sens opprimé, N’oublie pas que les sous jetés pour nettoyer Ne sont plus alloués pour mieux vous enseigner A quoi bon conquérir ce territoire de chasse C’est à toi qu’appartient ce domaine de classe.
    A toi rageur rappeur que panique amer La peau lisse des filles aux sourires sévères Et qui bombes le torse, chaloupes ta démarche Pour (...)  suite suite
  • LETTRE A UN LYCEEN

    20 décembre 2008, par Bernard MARTIAL
    A toi long lycéen qui crois qu’on l’emprisonne Dans des sas de casse , des couloirs qui résonnent Et qui espères tant le temps des libertés Où, soulagés de nous, tu pourras travailler. N’oublie pas qu’en ces murs on t’offre le savoir Qu’on s’intéresse à toi et non à ton avoir Que le monde dehors n’est pas si idéal, Et que de toi surtout il veut faire son féal.
    A toi lent lycéen qui doutes de nos cours Qui soupires ou sommeilles à nos trop longs discours Comprends bien que l’on veut te sauver sur le vif De (...)  suite suite
  • LETTRE A UN LYCEE

    20 décembre 2008, par Bernard MARTIAL
    Ma vie de professeur à Langevin-Wallon N’a pas toujours été ce calme fleuve oblong Ces semailles allègres sur des sols fertiles Et ces heures propices aux aurores subtiles. J’ai douté bien des fois de mon utilité Face à cette inertie lourde en futilité De ces classes parquées à l’enclos de mes cours Volatiles attentions de chœurs en basses-cours.
    J’en ai connu beaucoup de ces vagues bruyantes S’échouant au tableau de leurs années fuyantes Noms perdus sur des listes et des bulletins scolaires De si près (...)  suite suite
  • LETTRE A UN JEUNE COLLEGUE

    20 décembre 2008, par Bernard MARTIAL
    A toi jeune collègue, qui viens de ta province Et à qui les espoirs de mutation sont minces Profite de Paris, de ses aménités Ta jeune liberté, au lieu de déprimer. Il viendra bien un jour où, à force d’efforts, Tu verras de plus près se rapprocher le port A moins que, comme d’autres, le destin te retienne Dans ce nouvel exil des amours franciliennes.
    A toi jeune collègue, qui oses la banlieue Parce que, pour Paris, tu n’es pas assez vieux Et qui, chaque matin, prends ton train de misère Pour aller (...)  suite suite

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