POETIQUE

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• VILAINE RENGAINE II

  20 décembre 2008, par Bernard MARTIAL
  L’amour est une aubaine qui réveille notre heur Dans le cours endormi des sentiments éteints Et par un prompt regard ravive les passions Dans un souffle nouveau né de cette attraction, C’est un trait voluptueux qui parfois nous atteint Dans la petite mort aux intenses ardeurs.
  L’amour est une scène où tantôt spectateurs On applaudit la grâce des mots de Chérubin Tantôt acteurs, auteurs, on sent l’inspiration Roméo et Juliette, éternelles passions Le rôle d’une vie aux rideaux purpurins Hymen théâtral aux (...)   suite
  

• VILAINE RENGAINE

  20 décembre 2008, par Bernard MARTIAL
  L’amour est une chaîne qui verrouille les mœurs A d’impossibles rêves et serviles instincts Et qui nous aliène à d’âpres illusions Derrière nos barreaux d’humaine condition ; Prisonniers volontaires d’ambitieux destins On offre nos poignets au Grand Inquisiteur.
  L’amour est une reine aux airs de douceur Qui n’a pas renoncé au pouvoir d’airain Et son règne sur nous est comme une oppression ; La princesse de fées est notre obsession Mais vieille Neige Blanche tyrannise le nain Et nous voyons en pire tous ces (...)   suite
  

• VELIN OBLONG

  20 décembre 2008, par Bernard MARTIAL
  Ciel calme ce matin Où nulle encre n’a déteint Les ailes de ce papillon Qui guide mes émotions
  Brise douce d’un matin Où le froid n’a pas atteint La chandelle des illusions Vacillant en aquilon
  Œil clair dès le matin Où des cristaux se sont peints En émaux d’imagination Aux chaudes colorations.
  Espoir nouveau ce matin Aux fontaines du chemin Pour un moment d’allusions D’allègres invitations
  Regards muets ce matin Où la vie cherchait en vain Une voie d’inspiration Des ondes d’irrigation
  Ciel calme de matin (...)   suite
  

• VARIATIONS ALEXANDRINES II

  20 décembre 2008, par Bernard MARTIAL
  Sous le pont Alexandre III coule la Seine L’amour Apollinaire l’a reconnu plus loin Mais ce front est sourcil de ton œil témoin Sous le nom d’Alexandra II couve une peine.
  Dans le port d’Alexandrie chantent des sirènes La même mélodie fredonnée dans tous coins Mais ce havre égyptien m’attire beaucoup moins Le port d’Alexandra est celui d’une reine.
  Dans ce mètre majeur je voulais composer Rien que pour t’amuser cet étrange sonnet Comme le nœud gordien d’Alexandre le Grand
  A toi de dénouer les fils de mes (...)   suite
  

• VARIATIONS ALEXANDRINES

  20 décembre 2008, par Bernard MARTIAL
  La fine alexandrite est une gemme rare Verte sous le soleil et rouge à la lumière Mais il est un diamant plus beau que cette pierre Les yeux d’Alexandra qui brillent comme un phare.
  A base de cognac, c’est un cocktail de bar Mélange Alexandra, plus sucré que la bière Auquel je préfère l’ivresse sourcière D’un sourire homonyme et d’un grisant regard.
  Loin des subtilités de l’ère alexandrine J’aime son pas gracieux et ses airs de ballerine Un prénom qui m’inspire des rimes élégiaques
  Car le temps me sépare (...)   suite