Là, ces corps fracassés en putréfaction Dans ces forêts fauchées par des fers d’artifice Ces entrailles explosées offertes en sacrifice Et l’air pestilentiel des morts en faction.
Là, mon ombre qui gît, incapable d’action Alourdie du barda au fond d’un orifice D’obus tel un caveau, funèbre édifice Mes membres épileptiques entrent en liquéfaction.
Enseveli vivant dans cette âcre géhenne Je meurs pétrifié par les sanglantes haines. Nos chairs sont promises au carnassier Moloch
Qui arbore en plastron (...)
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