SANS PARACHUTE
dimanche 4 janvier 2009, par Bernard MARTIAL
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Le 23 décembre, Joël Gamelin, patron des chantiers navals rochelais éponymes, s’est donné la mort faute d’avoir pu redresser son entreprise en redressement judiciaire, en laissant ce message de désespoir : « Pardonnez-moi de n’avoir pu sauver l’entreprise ». Depuis, sa fille, Fanny, se bat pour payer les 120 employés et tenter de sauver l’entreprise familiale fondée en 1983 et qui bénéficiait d’un grand renom auprès des professionnels de la voile (le bateau de Maud Fontenoy – record du tour du monde à l’envers- était un Gamelin). La jeune femme de vingt-trois ans a lancé un appel à la solidarité sur Facebook dans l’espoir de réunir des fonds avant la décision du Tribunal de Commerce le 3 février. On connaît des patrons qui ont eu moins de scrupules avec leur société mais Joël Gamelin, lui, n’avait pas de parachute doré.
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