samedi 20 décembre 2008, par Bernard MARTIAL
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A vous, chers collègues, dont j’admire le savoir
Mémoires bibliothèques, réfléchissant miroirs
Qui allient brillamment subtile réflexion
Puissance de synthèse et vive persuasion,
Vous dont la clairvoyance appréhende le monde
Et le rend accessible à tous ceux à la ronde
Aussi humbles qu’érudits, généreux et discrets
Dont on voudrait percer le charisme secret.
A vous, divers collègues, dont je croise la route
Mais dont je ne connais ni l’élan ni les doutes
Et qui ne me voyez que sous une matière
Peut-on rêver échanges, dialogue à part entière ?
Vous pouvez m’apporter vos science et expérience
Je pourrai vous donner un peu de ma patience
Il est vrai qu’on apprend autant que l’on enseigne
Débutants ou anciens, tous à la même enseigne.
A vous, fiers collègues, qui parfois reculez
A l’idée de changer ou bien de partager
Pour qui le professeur, souverain solitaire
Doit veiller jalousement à conserver ses terres,
Rappelons-nous pourtant du destin collectif
Qui nous pousse à juger nos propres objectifs
Ce que nous enseignons ne nous appartient pas
Nous devons accepter de régler notre pas.