Le Cas’Nard

Journal de Bernard Martial

© Bernard MARTIAL – août 2014


Penser l’histoire

dimanche 7 décembre 2008, par Bernard MARTIAL

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Recueil de citations

PENSER L’HISTOIRE

1. Anonyme : « L’histoire est composée de ce que les hommes font contre leur propre génie ».

2. Anonyme : « La grande leçon de l’histoire est que l’homme ne tire presque jamais de leçons de l’histoire ».

3. Konrad ADENAUER : « L’histoire est le total des choses qui auraient pu être évitées ».

4. Saïd AKL (Liban, né en 1913) in Durtal, Saïd Akl, un grand poète libanais : « Au sifflement de sa plume, l’Histoire redevient un serpent qui danse. Qui danse l’amour, qui danse la guerre, qui danse les empires éteints et la faim d’un lendemain plus grandiose ».

5. ALAIN, Correspondance avec Romain Rolland : « L’histoire est composée de ce que les hommes font contre leur propre génie »

6. Raymond ARON (1905-1983) Dimensions de la conscience historique : « La connaissance historique n’a pas pour objet une collection, arbitrairement composée des seuls faits réels, mais des ensembles articulés intelligibles ».

7. Raymond ARON (1905-1983) Dimensions de la conscience historique : « Connaître le passé est une manière de s’en libérer puisque seule la vérité permet de donner assentiment ou refus de toute lucidité ».

8. Raymond ARON (1905-1983) « La science que les hommes s’efforcent d’élaborer de leur devenir »

9. Raymond ARON (1905-1983) : « Les hommes font leur histoire, même s’ils ne savent pas l’histoire qu’ils font » « Ce sont les hommes qui écrivent l’Histoire, mais ils ne savent pas l’Histoire qu’ils écrivent ».

10. Ricardo BACCHELLI, Le moulin du Pô : « La connaissance de l’histoire en apprend moins à l’action, qui est plutôt du domaine de la nécessité, qu’à la raison et à la morale ».

11. Antonio BALDINI : « Le sens de l’histoire s’acquiert en y participant un peu ».

12. Charles BAUDELAIRE : « Seule l’histoire n’a pas de fin »

13. Pierre BAYLE, Nouvelles de la République des lettres : « On accommode l’Histoire à peu près comme les viandes dans une cuisine. Chaque nation les apprête à sa manière de sorte que la même chose est mise en autant de ragoûts différents qu’il y a de pays au monde ; et presque toujours, on trouve plus agréables ceux qui sont conformes à sa coutume ».

14. César de BECCARIA, Traité des délits et des peines : « L’histoire des hommes est une mer immense d’erreurs où l’on voit surnager çà et là quelques vérités mal connues ».

15. Henri BERGSON, La Pensée et le mouvant « Les signes avant-coureurs ne sont donc à nos yeux des signes que parce que nous connaissons maintenant la course, parce que la course a été effectuée. Ni la course, ni sa direction, ni par conséquent son terme n’étaient donnés quand ces faits se produisaient : donc ces faits n’étaient pas encore des signes ».

16. Henri BERGSON, Matière et mémoire « Nous ne percevons pratiquement que par le passé, le présent pur étant l’insaisissable progrès du passé rongeant l’avenir. »

17. Henri BERGSON : « Il n’y a pas de loi historique inéluctable ».

18. Ambrose BIERCE : « L’histoire est le récit, presque toujours faux, d’événements presque toujours sans importance, occasionnés par des chefs d’état qui sont presque tous des coquins et des soldats qui sont presque tous des imbéciles ».

19. Marc BLOCH (Historien) : « L’ignorance du passé ne se borne pas à nuire à la connaissance du présent : elle compromet, dans le présent, l’action même ».

20. NAPOLEON 1er BONAPARTE après la défaite de Waterloo (attribué) : « L’histoire est une suite de mensonges sur lesquels on est d’accord ».

21. Jorge Luis BORGES, Juan Muraña « Je ne sais si le fait est exact ; ce qui importe aujourd’hui c’est que cette histoire ait été racontée et qu’on y ait cru ».

22. Robert BRASILLACH : « L’histoire est écrite par les vainqueurs ».

23. Georges BUFFON, Les époques de la nature : « Le passé est comme la distance ; notre vue y décroît et s’y perdrait de même, si l’histoire et la chronologie n’eussent placé des fanaux, des flambeaux aux points les plus obscurs. »

24. Samuel BUTLER : « Si Dieu ne peut pas modifier le passé, les historiens le peuvent »

25. Albert CAMUS : « Conscient que je ne puis me séparer de mon temps, j’ai décidé de faire corps avec lui. C’est pourquoi, je ne fais tant de cas de l’individu que parce qu’il m’apparaît dérisoire et humilié. Sachant qu’il n’est pas de causes victorieuses, j’ai du goût pour les causes perdues : elles demandent une âme entière, égale à sa défaite comme à ses victoires passagères. Pour qui se sent solidaire du destin de ce monde, le choc des civilisations a quelque chose d’angoissant. J’ai fait mienne cette angoisse en même temps que j’ai voulu y jouer ma partie. Entre l’histoire et l’éternel, j’au choisi l’histoire parce que j’aime les certitudes. D’elle du moins je suis certain, et comment nier cette force qui m’écrase ? »

26. Albert CAMUS, L’été : « L’homme n’est pas entièrement coupable : il n’a pas commencé l’histoire ; ni tout à fait innocent, puisqu’il la continue »

27. Cornelius CASTORIADIS, L’institution imaginaire de la société : « Toute pensée de la société et de l’histoire appartient elle-même à la société et à l’histoire. »

28. Camilo José CELA, La ruche : « L’histoire, l’indéfectible histoire, va à rebours des idées »

29. Louis-Ferdinand CELINE : « L’histoire ne repasse pas les plats »

30. Michel de CERTEAU : « L’histoire fait le deuil de l’oralité. »

31. François-René de CHATEAUBRIAND, Mémoires d’outre-tombe « À toutes les périodes historiques, il existe un esprit-principe. En ne regardant qu’un point, on n’aperçoit pas les rayons convergeant au centre de tous les autres points ; on ne remonte pas jusqu’à l’agent caché qui donne la vie et le mouvement général, comme l’eau ou le feu dans les machines ».

32. François-René de CHATEAUBRIAND, Etudes historiques, Préface : « L’histoire n’est pas un ouvrage de philosophie, c’est un tableau ; il faut joindre à la narration la représentation de l’objet, c’est-à-dire qu’il faut à la fois dessiner et peindre ».

33. Winston CHURCHILL à James C. Humes, 29 mai 1953, cité dans Winston Churchill (de J.C. Humes), Author’s Acknowledgments : Young man, study history, study history. In history lies all the secrets of the state craft. [ Jeune homme, étudiez l’histoire, étudiez l’histoire. C’est dans l’histoire que résident tous les secrets de l’art de gouverner.]

34. Winston CHURCHILL : « L’Histoire me sera indulgente car j’ai l’intention de l’écrire ».

35. CICERON, De oratore : « L’histoire est le témoin des temps, la lumière de la vérité, la vie de la mémoire, l’institutrice de la vie, la messagère de l’antiquité »

36. Leonard COHEN, En entendant un nom si longtemps oublié :
« L’histoire est une aiguille
à endormir les hommes
Trempée dans le poison
ce de qu’ils veulent garder »

37. Glen COOK, The Black Company (La Compagnie noire), III : “There are no self-proclamed villains, only regiments of self-proclamed saints. Victorious historians rule where good or evil lies.”[ Il n’y a pas de méchants qui se proclament tels, seulement des régiments de soi-disant saints. Les historiographes des vainqueurs décident de quel côté sont le bien et le mal. ]

38. Lircea DINESCU (né en 1950), Mirage posthume : “L’histoire semble nous porter dans ses entrailles / Elle a sans doute oublié de nous metre au monde”.

39. Maurice DRUON, Quand un roi perd la France (Les Rois maudits, tome 7) : « Les tragédies de l’Histoire révèlent les grands hommes ; mais ce sont les médiocres qui provoquent les tragédies ».

40. Alexandre DUMAS : « Qu’est-ce que l’Histoire ? Un clou auquel j’accroche mes romans ».

41. Alexandre DUMAS : « Il est permis de violer l’histoire à condition de lui faire un enfant ».

42. Umberto ECO, apostille à Il nome della Rosa (Le Nom de la Rose) : « Il presente lo conosco solo attraverso lo schermo televisivo mentre del Medio Evo ho una conoscenza diretta » [Je ne connais le présent que par mon écran de télévision tandis que j’ai une connaissance directe du Moyen-Âge. ]

43. Friedrich ENGELS, L’origine de la famille, de la propriété privée et de l’Etat : « Le facteur déterminant en dernier ressort dans l’histoire, c’est la production et la reproduction de la vie immédiate ».

44. Lucien FEBVRE (Historien) Combats pour l’histoire (conférence à l’ENS intitulée "Vivre l’histoire") : (...) « Pour faire de l’histoire, tournez le dos résolument au passé et vivez d’abord. Mêlez-vous à la vie. A la vie intellectuelle, sans doute, dans toute sa variété. Mais vivez aussi d’une vie pratique ».

45. Lucien FEBVRE :"L’histoire, c’est cela : un moyen de comprendre et, par là même d’agir sur le cours des événements."

46. FENELON, Lettre à l’Académie. « Le bon historien n’est d’aucun temps ni d’aucun pays. Quoiqu’il aime sa patrie, il ne la flatte jamais en rien. L’historien français doit se rendre neutre […] Il évite également les panégyriques et les satires : il ne mérite d’être cru qu’autant qu’il se borne à dire, sans flatterie et sans malignité, le bien et le mal » .

47. MARC FERRO - Jean PLANCHAI, Les médias et l’histoire – Le poids du passé dans le chaos de l’actualité - (Fonctions de l’histoire) : « Pour le sens commun, l’histoire énonce "ce qui a eu lieu" ; elle est la connaissance du passé. Elle "s’arrête" au temps présent et devient l’actualité. Les faits d’aujourd’hui seraient l’apanage des journalistes, des sociologues. Mais d’autres définitions s’imposent. On observe déjà que pour Thucydide, "le père de l’histoire", l’analyse historique était bien le temps présent, ses origines et ce qui aidait à en rendre compte, à le comprendre. Ainsi, le passé n’était pas dissocié du temps présent. Pour un bon nombre d’historiens actuels, l’étude du passé, de lui seul enfermé dans son passé, ne présenterait qu’un intérêt limité - l’histoire n’étant alors qu’une curiosité, une évasion. Aujourd’hui, l’école des Annales retrouve la problématique de Thucydide : elle pose des questions au passé pour aider à comprendre les problèmes de notre temps ».

48. Anatole FRANCE, Le jardin d’Epicure : « L’histoire n’est pas une science, c’est un art. On y réussit que par l’imagination ».

49. Anatole FRANCE, Pierre Nozière : « En histoire, il faut se résoudre à beaucoup ignorer »

50. Anatole FRANCE, Le jardin d’Epicure : « Y a-t-il une histoire impartiale ? Comment un historien juge-t-il qu’un fait est notable ou non ? Il en juge arbitrairement ».

51. Carlos FUENTES, Terra Nostra : « Ne prête ni attention ni crédit à ce que d’autres pourront te raconter, ni aux chronologies simplifiées et mensongères qui s’écriront sur cette époque au bénéfice de la logique d’une histoire linéaire et périssable ; le véritable histoire est circulaire et éternelle ».

52. Numa Denis FUSTEL DE COULANGES : « L’histoire ne nous dira sans doute pas ce qu’il faut faire, mais elle nous aidera peut être à le trouver."

53. Numa Denis FUSTEL DE COULANGES, La Monarchie franque : « L’histoire n’est pas un art. Elle est une science pure. Elle ne consiste pas à raconter avec agrément ou à disserter en profondeur. Elle consiste, comme toute science, à constater les faits, à les analyser, à les rapprocher, à en marquer le lien ».

54. Numa Denis FUSTEL DE COULANGES, La Cité antique : « L’histoire n’étudie pas seulement les faits matériels et les institutions ; son véritable objet d’étude est l’âme humaine ».

55. Charles de GAULLE : « L’histoire, c’est la rencontre d’une volonté et d’un événement. »

56. Edward GIBBON : « L’histoire n’est guère que le registre des crimes, des folies et des malheurs de l’humanité »

57. GONCOURT, Journal : « L’histoire est le roman qui a été ; le roman est de l’histoire qui aurait pu être ».

58. Antonio GRAMSCI, Lettre à son fils Délio : « Je suis persuadé que tu aimes l’histoire comme je l’aimais moi-même à ton âge, parce qu’elle concerne la vie des hommes, et que tout ce qui concerne les hommes, le maximum possible d’hommes, tous les homles du monde, dans leur effort pour se rassembler en société, travailler, lutter, devenir meilleur, ne peut pas ne pas te plaire par-dessus tout. »

59. Philip GUEDALLA : « L’Histoire se répète. Les historiens se répètent les uns les autres »

60. Denys d’HALICARNASSE : « L’histoire est la philosophie enseignée par l’exemple ».

61. Friedrich HEGEL, La Raison dans l’Histoire. « Semblable à Mercure, le conducteur des âmes, l’Idée est en vérité ce qui mène les peuples et le monde, et c’est l’Esprit, sa volonté raisonnable et nécessaire, qui a guidé et continue de guider les événements du monde ».

62. Friedrich HEGEL, La Raison dans l’Histoire : « Ce sont [...] les grands hommes historiques qui saisissent l’Universel supérieur et font de lui leur but ; ce sont eux qui réalisent ce but qui correspond au concept de l’esprit. C’est pourquoi on doit les nommer des héros. »

63. Friedrich HEGEL, Leçons sur la philosophie de l’histoire : "L’expérience et l’histoire nous enseignent que peuples et gouvernements n’ont jamais rien appris de l’histoire, qu’ils n’ont jamais agi suivant les maximes qu’on aurait pu en tirer."

64. Friedrich HEGEL, Phénoménologie de l’esprit : « La nécessité, la nature et l’histoire ne sont que des instruments de la révélation de l’Esprit ».

65. Friedrich HEGEL, La Raison dans l’Histoire. « Chaque époque, chaque peuple se trouve dans des conditions si particulières, constitue une situation si individuelle que dans cette situation on ne peut et on ne doit décider que par elle. Dans ce tumulte des événements du monde, une maxime générale ne sert pas plus que le souvenir de situations analogues qui ont pu se produire dans le passé, car une chose comme un pâle souvenir, est sans force dans la tempête qui souffle sur le présent ; il n’a aucun pouvoir sur le monde libre et vivant de l’actualité ».

66. Friedrich HEGEL, La Raison dans l’Histoire : « Dans l’histoire universelle nous avons affaire à l’Idée telle qu’elle se manifeste dans l’élément de la volonté et de la liberté humaines. Ici la volonté est la base abstraite de la liberté, mais le produit qui en résulte forme l’existence éthique du peuple. Le premier principe de l’Idée est l’Idée elle-même, dans son abstraction ; l’autre principe est constitué par les passions humaines. Les deux ensemble forment la trame et le fil de l’histoire universelle. L’Idée en tant que telle est la réalité ; les passions sont le bras avec lequel elle gouverne »

67. Friedrich HEGEL, La Raison dans l’Histoire : « L’Histoire n’est pas le lieu de la félicité. Les périodes de bonheur y sont des pages blanches ».

68. Heinrich HEINE, Marengo : « Je n’admire jamais l’acte ou le fait, mais seulement l’esprit humain. L’acte, le fait, ne sont que les vêtements, et l’histoire n’est pas autre chose que la vieille garde-robe de l’esprit humain. »

69. Abel HERMANT, Xavier : « L’Histoire, tant qu’elle dure, n’a que des tournants ».

70. HERODOTE Prologue des Histoires : « Voici l’exposé de l’enquête entreprise par Hérodote d’Halicarnasse pour empêcher que les actions accomplies par les hommes ne s’effacent avec le temps... ».

71. Johann HUIZINGA, Dans les ombres du futur : « Chaque époque laisse plus de traces de ses souffrances que de son bonheur : ce sont les infortunes qui font l’histoire »

72. Aldous HUXLEY : “That men do not learn very much from the lessons of history is the most important of all the lessons of history” [ Le fait que les hommes tirent peu de profit des leçons de l’Histoire est la leçon la plus importante que l’Histoire nous enseigne. ]

73. IBN KHALDUN (1332-1406) Discours sur l’Histoire universelle - Al-Muqaddima : « Il faut toujours en revenir aux sources (usûl) et s’en remettre à soi-même. Un esprit clair et un bon sens bien droit doivent distinguer, naturellement, entre le possible et l’impossible ... (Et) il s’agit, pour loi, de la possibilité inhérente à la matière d’une chose donnée ».

74. Eugène IONESCO : « Ce n’est que pour les faibles d’esprit que l’Histoire a toujours raison. »

75. Eugène IONESCO : « Ce sont les ennemis de l’histoire qui finalement, la font ».

76. JEAN JAURES (1859-1914) Discours à la jeunesse : « L’histoire enseigne aux hommes la difficulté des grandes tâches et la lenteur des accomplissements, mais elle justifie l’invincible espoir.L ’histoire humaine n’est qu’un effort incessant d’invention, et la perpétuelle évolution est une perpétuelle création. »

77. Joseph JOUBERT : « Quand je vois l’Histoire, j’y vois des heures de liberté et des siècles de servitude ».

78. Joseph JOUBERT : « L’histoire est bonne à oublier ; c’est pour cela qu’elle est bonne à savoir ».

79. James JOYCE, Ulysse : « L’Histoire, dit Stephen, est un cauchemar dont j’essaie de m’éveiller ».

80. Nicolaï KARAMZINE (1766-1826), Histoire de l’état russe : « L’histoire est encore plus rancunière que les hommes ».

81. Alphonse KARR : « En général, l’homme ne fait pas grand-chose exprès ; l’Histoire n’est que l’art d’établir d’une façon à peu près plausible la préméditation des tuiles qui tombent ».

82. Arthur KOESTLER, Le Zéro et l’Infini : « Il n’y avait aucune certitude ; seulement l’appel à cet oracle moqueur qu’ils dénommaient l’Histoire, et qui ne rendait sa sentence que lorsque les mâchoires de l’appelant étaient depuis longtemps retombées en poussière ».

83. Arthur KOESTLER, Le Zéro et l’Infini : « L’Histoire est a priori amorale ; elle n’a pas de conscience. Vouloir mener l’Histoire selon les maximes du catéchisme, c’est laisser les choses en l’état ».

84. Samuel Noah KRAMER : « L’histoire commence à Sumer ».

85. Henri LACORDAIRE : « L’Histoire, ce riche trésor des déshonneurs de l’homme »

86. Stanislaw Jerzy LEC, Nouvelles pensées échevelées : « L’histoire enseigne comment il faut la falsifier ».

87. Claude LEVI-STRAUSS (1908), La Pensée sauvage : « L’histoire n’est pas liée à l’homme, ni à aucun objet particulier : elle consiste entièrement dans sa méthode ».

88. MACHIAVEL, Le Prince « Néanmoins, pour que notre libre arbitre ne soit éteint, j’estime qu’il peut être vrai que la fortune soit maîtresse de la moitié de nos œuvres, mais qu’elle nous en laisse gouverner à peu près l’autre moitié ».

89. MAO TSE-TOUNG, Citations du président Mao Tsé-Toung : « L’histoire de l’humanité est un mouvement constant du règne de la nécessité vers le règne de la liberté ».

90. D. N. MARONITIS, Enivrement et orgueil : « Nous avons coutume, lorsque nous parlons d’histoire, de nous réfugier dans le passé. C’est en lui qu’elle trouverait son commencement et sa fin. En réalité, c’est tout l’inverse : l’histoire commence aujourd’hui et continue demain. »

91. Henri-Irénée MARROU : « L’histoire est la connaissance du passé humain. »

92. Karl MARX : « L’histoire tout entière n’est qu’une transformation de la nature humaine »

93. Karl MARX, Préface à la Contribution à la Critique de l’Economie Politique. « Ce n’est pas la conscience des hommes qui détermine leur être ; c’est inversement leur être social qui détermine leur conscience ».

94. Karl MARX, Le 18 Brumaire de Louis Bonaparte. « Les hommes font leur propre histoire, mais ils ne la font pas de plein gré, dans des circonstances librement choisies ; celles-ci, ils les trouvent au contraire toutes faites, données, héritage du passé. La tradition de toutes les générations mortes pèse comme un cauchemar sur le cerveau des vivants ».

95. Karl MARX : « L’histoire de toute société jusqu’à nos jours n’a été que l’histoire de luttes de classes. »

96. H. MASSIS, Les idées restent : « Chaque fois qu’on tire une leçon de l’histoire c’est que, d’une façon ou d’une autre, on l’y a préalablement introduite ».

97. Jules MICHELET, Histoire de la Révolution. « Plus j’ai creusé, plus j’ai trouvé que le meilleur était dessous, dans les profondeurs obscures. J’ai vu aussi que ces parleurs brillants, puissants, qui ont exprimé la pensée des masses, passent à tort pour les seuls acteurs. Ils ont reçu l’impulsion, bien plus qu’ils ne l’ont donnée. L’acteur principal est le peuple. Pour le retrouver, celui-ci, le replacer dans son rôle, j’ai dû ramener à leurs proportions les ambitieuses marionnettes dont il a tiré les fils, et dans lesquelles jusqu’ici, on croyait voir, on cherchait le jeu secret de l’histoire ».

98. Jules MICHELET, Histoire de France : « L’histoire est une résurrection de la vie intégrale non pas dans ses surfaces, mais dans ses organismes intérieurs et profonds ».

99. Jules MICHELET, Histoire de France : « L’histoire, qui est le juge du monde, a pour premier devoir de perdre le respect ».

100. Jules MICHELET, Histoire de France : « L’histoire, dans le progrès du temps, fait l’historien bien plus qu’elle n’est pas faite pour lui ».

101. Jules MICHELET, Histoire de France : « J’ai passé à côté du monde, et j’ai pris l’histoire pour la vie ».

102. LEON XIII : « La première loi de l’Histoire est de ne pas oser mentir ; la seconde, de ne pas craindre d’exprimer toute la vérité ».

103. François MITTERRAND : « Un peuple qui n’enseigne pas son histoire est un peuple qui perd son identité ». (1982, lors d’un Conseil des Ministres)

104. MONTESQUIEU, Considérations sur les causes de la grandeur des Romains et de leur décadence. « Ce n’est pas la fortune qui domine le monde. [...] Il y a des causes générales, soit morales, soit physiques, qui agissent dans chaque monarchie, l’élèvent, la maintiennent, ou la précipitent ; tous les accidents sont soumis à ces causes : et, si le hasard d’une bataille, c’est-à-dire une cause particulière, a ruiné un État, il y avait une cause générale qui faisait que cet État devait périr par une seule bataille : en un mot l’allure principale entraîne avec elle tous les accidents particuliers »

105. Paul MORAND : « L’histoire, comme une idiote, mécaniquement se répète »

106. Friedrich NIETZSCHE, Deuxième Considération inactuelle « Par contre, l’homme s’adosse à la charge toujours plus grande du passé : elle l’écrase ou le fait verser, elle alourdit sa marche comme un ballot invisible et sombre, qu’il peut faire semblant de nier et ne nie que trop volontiers dans le commerce de ses semblables : pour susciter leur envie ».

107. Friedrich NIETZSCHE (1844-1900) : « L’homme de l’avenir est celui qui aura la mémoire la plus longue ».

108. Friedrich NIETZSCHE (1844-1900) « Nul ne sait ce qu’il adviendra encore de l’histoire. »

109. Cyprian NORWID (1821-1883), Juifs polonais : « L’histoire apparemment n’est qu’un désordre
Mais en fait elle est force immense et harmonie ».

110. Kenzaburo OE, Interview : « L’histoire de l’humanité a beau se répéter, un petit écart se crée à chaque fois qui permet à l’homme de s’enrichir ».

111. Filippo PANANTI : « L’histoire est utile non pour y lire le passé, mais pour y lire l’avenir »

112. Boris PASTERNAK (1890-1960), Le docteur Jivago : « Qu’est-ce que l’histoire ? C’est la mise en chantier de travaux destinés à élucider progressivement le mystère de la mort et à la vaincre un jour ».

113. Charles PEGUY, Clio, dialogue de l’histoire et de l’âme païenne : « Quand il s’agit d’histoire ancienne, on ne peut pas faire d’histoire parce qu’on manque de références ; quand il s’agit d’histoire moderne, on ne peut pas faire d’histoire parce qu’on regorge de références ».

114. Régine PERNOUD, Pour en finir avec le Moyen-Age : « L’Histoire ne fournit pas de solution, mais elle permet de poser correctement les problèmes »

115. Mariano PICON SALAS (1901-1964), Au carrefour de trois modernes : « L’Histoire n’est que l’incalculable impact des circonstances sur les utopies et les rêves ».

116. Francis PONGE (1899-1988), Interview à la mort de Staline : « L’histoire, ce petit cloaque où l’esprit de l’homme aime à patauger ».

117. André PREVOT : « Les mots historiques sont des mots que de grands personnages prononcèrent après leur mort ».

118. Antoine PROST (Historien) Douze leçons sur l’Histoire : « L’histoire n’est pas une pêche au filet ; l’historien ne lance pas son chalut au hasard, pour voir s’il prendra des poissons, et lesquels. On ne trouve jamais la réponse à des questions qu’on ne s’est pas posées ».

119. Antoine PROST : « L’explication du passé se fonde sur les analogies avec le présent, mais elle nourrit à son tour l’explication du présent ».

120. Antoine PROST, Douze leçons sur l’Histoire : « Si nous voulons être les acteurs responsables de notre propre avenir, nous avons d’abord un devoir d’histoire ».

121. Raymond QUENEAU, Une histoire modèle : « L’histoire est la science du malheur des hommes ».

122. Elisée RECLUS, Nouvelle Géographie universelle : « L’histoire n’est que la géographie dans le temps, comme la géographie n’est que l’histoire dans l’espace ».

123. Ernest RENAN (1823-1892) : « Le talent de l’historien consiste à faire un ensemble vrai avec des traits qui ne sont vrais qu’à demi ».

124. Ernest RENAN (1823-1892) : « L’Histoire est une petite science conjecturale. Une des façons dont les choses ont pu se passer ».

125. Ernest RENAN (1823-1892), Vie de Jésus : « Expliquer l’histoire par des incidents est aussi faux que de l’expliquer par des principes purement philosophiques. Les deux explications doivent se soutenir et se compléter l’une l’autre ».

126. Etienne REY : « La vérité historique est faite du silence des morts ».

127. Paul RICŒUR, Histoire et Vérité. « L’objectivité ici doit être prise en son sens épistémologique strict : est objectif ce que la pensée méthodique a élaboré, mis en ordre, compris et ce qu’elle peut ainsi faire comprendre. Cela est vrai des sciences physiques, des sciences biologiques ; cela est vrai aussi de l’histoire. Nous attendons par conséquent de l’histoire qu’elle fasse accéder le passé des sociétés humaines à cette dignité de l’objectivité. Cela ne veut pas dire que cette objectivité soit celle de la physique ou de la biologie : il y a autant de niveaux d’objectivité qu’il y a de comportements méthodiques. Nous attendons donc que l’histoire ajoute une nouvelle province à l’empire varié de l’objectivité ».

128. Jean-Jacques ROUSSEAU, Chronologie universelle ou histoire générale des temps depuis la création du monde : « L’Histoire est un grand miroir où l’on se voit tout entier. Un homme ne fait rien qu’un autre ne fasse ou ne puisse faire. En faisant donc attention aux grands exemples de cruautés, de dérèglements, d’impudicités et de semblables crimes, nous apercevons où nous peut porter la corruption de notre cœur quand nous ne travaillons pas à la guérir. La pratique du monde enseigne l’art de vivre ; ceux-là y excellent qui ont voyagé, et qui ont eu commerce* avec des personnes de différents pays et de différente humeur. L’Histoire supplée à cette pratique du monde, à ces pénibles voyages que peu de personnes peuvent faire. On y voit de quelle manière les hommes ont toujours vécu. On apprend à supporter les accidents de la vie, à n’en être pas surpris, à ne se plaindre point de son siècle, comme si nos plaintes pouvaient empêcher des maux dont aucun âge n’a été exempt. [...] De sorte que l’étude de l’Histoire étant bien faite, c’est une Philosophie qui fait d’autant plus d’impression qu’elle nous parle par des exemples sensibles dont il est bon de tenir registre afin de les représenter et à soi, et aux autres dans les occasions".

129. Jean-Jacques ROUSSEAU (1712-1778) L’Emile, Livre, IV. (1762) : « Thucydide est à mon gré le vrai modèle des historiens. Il rapporte les faits sans les juger, mais il n’omet aucune des circonstances propres à nous en faire juger nous-mêmes. Il met tout ce qu’il raconte sous les yeux du lecteur ; loin de s’interposer entre les événements et les lecteurs, il se dérobe ; on ne croit plus lire, on croit voir ».

130. SAINT-AUGUSTIN, Quatre-vingt trois questions diverses. « La providence divine qui conduit admirablement toutes choses, gouverne la suite des générations humaines depuis Adam jusqu’à la fin des siècles, comme un seul homme, qui, de l’enfance à la vieillesse, poursuit sa carrière dans le temps en passant par tous les âges ».

131. Hélie de SAINT-MARC, Notre histoire, 1922-1945 (avec August von Kageneck) : « L’Histoire est un remède au totalitarisme. Elle enseigne qu’il n’y a pas d’actes isolés, seulement des enchaînements. Un pays sans histoire ne serait pas un pays sans malheurs, mais un pays sans valeurs ».

132. Claude Henri de Rouvroy, Comte de SAINT-SIMON (1760-1825) : « L’histoire est, dit-on le bréviaire des rois ; à la manière dont les rois gouvernent, on voit bien que leur bréviaire ne vaut rien ; l’histoire, en effet, sous un rapport scientifique, n’est pas encore sortie des langes de l’enfance ».

133. SALLUSTE (87-35 av JC) : « Parmi d’autres exercices de l’esprit, le plus utile est l’histoire »

134. Friedrich SCHILLER, Résignation : « L’histoire du monde est le jugement du monde ».

135. Friedrich SCHILLER, Histoire de la guerre de trente Ans : « L’Histoire n’est qu’un magasin pour ma fantaisie et les sujets doivent s’adapter et devenir dans mes mains ce que je veux qu’ils soient ».

136. Bernard SCHLINK, le Liseur : « Faire de l’histoire consiste à lancer des passerelles entre le passé et le présent, à observer les deux rives et à être actif de part et d’autre ».

137. Aurélien SCHOLL : « Ce qu’il y a de plus heureux pour les historiens, c’est que les morts ne puissent protester ».

138. Arthur SCHOPENHAUER, Le Monde comme volonté et comme représentation : « Les sciences parlent toutes de ce qui est toujours, tandis que l’histoire rapporte ce qui a été une seule fois et n’existe plus jamais ensuite. De plus si l’histoire s’occupe exclusivement du particulier et de l’individuel, qui, de sa nature, est inépuisable, elle ne parviendra qu’à une demi-connaissance toujours imparfaite. Elle doit encore se résigner à ce que chaque jour nouveau, dans sa vulgaire monotonie, lui apprenne ce qu’elle ignorait auparavant. »

139. Arthur SCHOPENHAUER, Le monde comme volonté et comme représentation : « La vraie philosophie de l’histoire revient à voir que sous tous ces changements infinis, et au milieu de tout ce chaos, on n’a jamais devant soi que le même être, identique et immuable, occupé aujourd’hui des mêmes intrigues qu’hier et que de tout temps : elle doit donc reconnaître le fond identique de tous ces faits anciens ou modernes, survenus en Orient comme en Occident ; elle doit découvrir partout la même humanité, en dépit de la diversité des circonstances, des costumes et des mœurs. Cet élément identique, et qui persiste à travers tous les changements, est fourni par les qualités premières du cœur et de l’esprit humains -beaucoup de mauvaises et peu de bonnes. La devise générale de l’histoire devrait être : Eadem, sed aliter [les mêmes choses, mais d’une autre manière]. »

140. Arthur SCHOPENHAUER Le monde comme volonté et comme représentation : « Ce que raconte l’histoire n’est, en effet, que le long rêve, le songe lourd et confus de l’humanité »

141. Charles SEIGNOBOS (1854-1942) L’enseignement de l’histoire comme instrument d’éducation politique : (...) « L’homme instruit par l’histoire sait que la société peut être transformée par l’opinion, que l’opinion ne se modifiera pas toute seule et qu’un seul individu est impuissant à la changer. Mais il sait que plusieurs hommes, opérant ensemble dans le même sens, peuvent modifier l’opinion. Cette connaissance lui donne le sentiment de son pouvoir, la conscience de son devoir et la règle de son activité, qui est d’aider à la transformation de la société dans le sens qu’il regarde comme le plus avantageux. Elle lui enseigne le procédé le plus efficace, qui est de s’entendre avec d’autres hommes animés des mêmes intentions pour travailler de concert à transformer l’opinion ».

142. Anselm STRAUSS : « Une psychologie sociale qui ne se focalise pas totalement sur l’Histoire est une psychologie aveugle »

143. André SUARES, Le voyage du condottiere : « Toute l’histoire est sujette au doute. La vérité des historiens est une erreur infaillible ».

144. Hyppolite TAINE, Essais de critique et d’histoire. : « L’histoire est un art, il est vrai, mais elle est aussi une science ; elle demande à l’écrivain l’inspiration, mais elle lui demande aussi la réflexion ; si elle a pour ouvrière l’imagination créatrice, elle a pour instruments la critique prudente et la généralisation circonspecte ; il faut que ses peintures soient aussi vivantes que celles de la poésie, mais il faut que son style soit aussi exact, ses divisions aussi marquées, ses lois aussi prouvées, ses inductions aussi précises que celles de l’histoire naturelle ».

145. Léon TOLSTOÏ (1828-1910), Guerre et Paix : « L’Histoire, c’est-à-dire la vie incinsciente, générale, grégaire de l’humanité, fait servir à l’accomplissement de ses desseins chaque minute de la vie des rois ».

146. THUCYDIDE, La Guerre du Péloponnèse. « Il se peut que le public trouve peu de charme à ce récit dépourvu de romanesque. Je m’estimerai pourtant satisfait s’il est jugé utile par ceux qui voudront voir clair dans les événements du passé, comme dans ceux, semblables ou similaires, que la nature humaine nous réserve dans l’avenir. Plutôt qu’un morceau d’apparat composé pour l’auditoire d’un moment, c’est un capital impérissable qu’on trouvera ici. »

147. THUCYDIDE, La Guerre du Péloponnèse. « Il se peut que le public trouve peu de charme à ce récit dépourvu de romanesque. Je m’estimerai pourtant satisfait s’il est jugé utile par ceux qui voudront voir clair dans les événements du passé, comme dans ceux, semblables ou similaires, que la nature humaine nous réserve dans l’avenir. Plutôt qu’un morceau d’apparat composé pour l’auditoire d’un moment, c’est un capital impérissable qu’on trouvera ici ».

148. THUCYDIDE (env. 460-395) La guerre du Péloponnèse : « Voir clair dans les événements passés et dans ceux qui, à l’avenir, du fait qu’ils mettront en jeu eux aussi des hommes, présenteront des similitudes ou des analogies ».

149. THUCYDIDE (env. 460-395) : « L’histoire est un perpétuel recommencement »

150. Alexis de TOCQUEVILLE (1805-1859), L’Ancien Régime et la Révolution : « L’Histoire est une galerie de tableaux où il y a peu d’originaux et beaucoup de copies. »

151. Paul VALERY : « L’histoire justifie ce que l’on veut. Elle n’enseigne absolument rien, car elle contient tout et donne des exemples de tout ».

152. Paul VALERY (1871-1945) : « L’histoire est le produit le plus dangereux que la chimie de l’intellectuel ait élaboré. Il fait rêver, il enivre les peuples, leur engendre de faux souvenirs, exagère leurs réflexes, entretient leurs vieilles plaies, les tourmente dans leur repos, les conduit au délire des grandeurs ou à celui de la persécution et rend les nations amères, superbes, insupportables et vaines. L’histoire justifie ce que l’on veut, n’enseigne rigoureusement rien, car elle contient des exemples de tout et donne des exemples de tout ».

153. Paul VALERY, Variété IV page 139 : « L’histoire, je le crains, ne nous permet guère de prévoir, mais, associée à l’indépendance d’esprit, elle peut nous aider à mieux voir."

154. Paul VALERY (1871-1945) : « L’histoire est la science des choses qui ne se répètent pas ».

155. P. VEYNE, Comment on écrit l’histoire : « Les historiens racontent des intrigues, qui sont comme autant d’itinéraires qu’ils tracent à leur guise à travers le très objectif champ événementiel (lequel est divisible à l’infini et n’est pas composé d’atomes événementiels) ; aucun historien ne décrit la totalité de ce champ, car un itinéraire doit choisir et ne peut passer partout ; aucun de ces itinéraires n’est le vrai, n’est l’Histoire. Enfin, le champ événementiel ne comprend pas des sites qu’on irait visiter et qui s’appelleraient événements : un événement n’est pas un être, mais un croisement d’itinéraires possibles. »

156. Alexandre VIALATTE : « On suit toujours le sens de l’Histoire quand on la pousse devant soi ».

157. Alfred de VIGNY, Préface de Cinq Mars : « L’histoire est un roman dont le peule est l’auteur » .

158. Herbert George WELLS : « L’histoire humaine est par essence l’histoire des idées »

159. Elie WIESEL : « Un homme sans passé est plus pauvre qu’un homme sans avenir ».

160. Stefan ZEROMSKI (1884-1925) : « Partout sur cette terre, meurtres et tueries, c’est ce qu’on appelle l’histoire du monde ».

161. Emile ZOLA : « Au cours des siècles, l’histoire des peuples n’est qu’une leçon de mutuelle tolérance, si bien que le rêve final sera de les ramener tous à l’universelle fraternité, de les noyer tous dans une commune tendresse, pour les sauver tous le plus possible de la commune douleur. Et, de notre temps, se haïr et se mordre, parce qu’on n’a pas le crâne absolument construit de même, commence à être la plus monstrueuse des folies ».


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